Le déclic d’écrire un tel article m’est venu avec l’émergence des modes nuits et l’enthousiasme général des prouesses en basse lumière des smartphones. Vous l’aurez compris, mon but premier était de rendre le lecteur conscient de l’évolution des standards photographiques, à l’aide de l’informatique. Pour essayer d’aboutir à des propos qui ne prennent pas clairement parti, j’ai minimisé mon avis personnel. Mais ce dernier se ressent tout de même dans mes formulations. La neutralité des propos est un exercice très compliqué, en voulant prendre ce camp, j’ai réussi à véhiculer un message profond qui est à l’origine de ma pensé sur ce sujet. Il s’agit de la divergence d’une photographie qui restitue la captation matériel de celle qui simule mathématiquement cette captation. Mais implicitement, mes broderies littéraire comportent par récurrence mon avis.
La suite de mes propos relèvent d’une totale subjectivité, celle sous entendu dans mon texte.
Je n’adhère pas particulièrement à l’idée de simuler la photographie. C’est un passage incontournable pour les smartphone car ils sont limités physiquement et les capteurs CMOS atteignent un pourcentage de rendement proche des 90 comme le souligne Richard Galli, astrophotographe français récemment interrogé par Arnaud de la chaîne YouTube Astronogeek.
L’origine de cet opinion s’explique par un amour fou pour la photographie matériel. J’insiste sur la qualification « matériel » de la photographie. J’apprécie l’empreinte subjective de la photographie qui résulte non pas d’un choix conscient du photographe mais d’une contrainte physique propre au matériel de captation. L’ADN d’un matériel photographique résulte en ses défauts notables. Cette expression de la concession me passionne, comme un motard jubile en démarrant sa moto au bruit si caractéristique qui n’est pas considéré unanimement. Autrement dit, j’aime le grain, la sous exposition, l’aspect défaillant d’un bokeh ou d’une transcription colorimétrique propre à un matériel photographique. J’aime la photographie car j’aime le matériel photographique au delà du concept même d’immortaliser dans un cadrage. Manipuler un appareil à photographie est quelque chose qui m’attire et qui me satisfait particulièrement au delà de mes photographies.
Cet amour pour ce matériel et l’expression du matériel se voit faussé voir tué par les algorithmes de traitement qui se basent sur des relations scientifiques et mathématiques. C’est à quelque part une partie de ma passion qui rend l’âme, sous prétexte de vouloir atteindre une idéologie photographique que je trouve terriblement fausse. Vous ne consommez pas mes photographies. Vous ne devez pas particulièrement les apprécier. Or la consommation est dépendant de la satisfaction. Vous interprétez mes photographies. Interpréter peut relever autant d’une émotion positive que négative. Or il est fondamental de savoir regarder l’art sans l’apprécier, malgré que notre société qui se dit très ouverte dévie vers une réticence systématique quand nous faisons face à une incompatibilité émotionnelle, qu’elle soit incomprise ou négative. Cette analyse n’est pas la mienne bien que je suis en accord avec elle et que je la soutienne particulièrement. Ce sont les propos évoqués lors d’une conférence par la directrice d’une fondation exposant de l’art que j’ai la chance de visiter régulièrement, l’Espace Écureuil.
C’est de cette réflexion que découle ma réticence pour la photographie assisté lourdement par le logiciel. Mon texte à pour but premier la prise de conscience afin de mieux se forger son avis. Je viens de développer le mien, qui permettra — je l’espère — de nuancer vos arguments.